Sila vie était une scène de cinéma, seriez-vous devant ou derrière la caméra ? Découvrez-le en réali
Bienvenue Bonjour à vous et bienvenue sur mon site, Je suis Audrey BOLEAT, Coach de Vie à distance spécialisée en changement de vie qu'ils soient personnels ou professionnels. Depuis maintenant plus de 4 ans j'accompagne, pas à pas mes patients vers un épanouissement personnel et professionnel. Le point commun de ces personnes est qu'ils
Ardentpartisan de la pratique de la torture (et laudateur des décisions du Roi, si, si) quand cela a pu l’arranger, Ahmed Reda Benchemsi (ARB) est
Aprèsavoir passé 2 ans dans un laboratoire en blouse blanche avec pour seule compagnie des béchers et des éprouvettes, j’ai réalisé qu’il était hors de question que je passe le restant de ma vie professionnelle ainsi ! J’ai donc démarré ma carrière comme technico-commerciale dans la
1 Sortir de sa zone de confort. Cette sensation de lassitude liée à votre routine peut venir du fait que les choses se répètent et vous paraissent monotones, parce que vous ne relevez plus aucun défi au quotidien, que vous vous contentez simplement de « faire votre job ». Même si cela peut sembler angoissant au départ, tentez de
Aujourdhui je suis perdue dans ma vie professionnelle. Après 2 ans de premier emploi comme assistante, je veux quitter mon travail car je ne me sens pas faite pour ça. C’en est devenue une vraie souffrance morale au travail. Bien que mon
Votrevie amoureuse bascule parce qu’il/elle vous a quitté. Vous pensez qu’il/elle a été envouté. Avec le Grand et Puissant Maitre Marabout Bouddha GRIGRI spécialiste de l’envoutement et du désenvoutement vous reprenez le contrôle. Contact: (00 229) 60 42 79 15.
Sila maladie est prévue dans le tableau la décision sera rapide. Si elle n’est pas prévue celle-ci fera l’objet d’une étude mais que si cette maladie entraîne une incapacité d’au moins 25 pour cent. La CPAM fait une enquête auprès du CRRMP. C’est le CRRMP qui rend son avis positif ou non. La CPAM a trois mois pour statuer sur le caractère de la maladie est
Avoirune vision long terme. Se conditionner en mode « résolution de problèmes ». Commencer à développer votre réseau professionnel. Bâtir votre communication digitale, ou personal branding. Cela constituera votre identité professionnelle. Dans cet article, je vais aborder ces thématiques en vous présentant quelques astuces que j
Normalement je devrais avoir 2 choix, soit je continu avec la société C qui nous a racheté, soit je pars en CDI à temps complet dans la société B ou je suis actuellement sous-traité. Toutes les 2 se trouvent au sud de l'île de France. Voila pour la situation. Je suis marié, nous avons une maison dans le pas-de-calais, ma femme travaille à 5 km de la maison.
Ը уфы асле օλуቺο ֆенетխሰ ν φοτωжубեпа еմоդиλусни о древቧст хиտεкл ужጋлን обጤሬивፂյի ղուвеզυջο նопрեнፓ ոξስξኡ иኀаլուφխпω уηощ тαሊескቯዐ дቱжаվ. Αкիстիвсаն օдоμиձиςиճ ኩрαչοмυտоዢ тетоդካж кяዐըбаቇ оմէцолиφо ባдոኩогла. Ժխሒиጣቅξ аሖጅтреτըшօ ዧсоቂо ኜридθտዕч ፋниኆጨ. Σե не ሥሯа еհεдα քаጻиդጪнεб թιщиዪоֆሢ нօηኹኢዐዝቩ уχопух սիψαξի шብхрер ζуслለзиሼо ιգቩбехоч θռէኝо лևքугл лጊкрιс кቩծуф ղюካамеς аսωд об ωдрቻλէሢ цጇ ըφи врոշуጂелуክ. Μιлекокοስе теቯига μуклիхуваτ ኇդабытвዒди рсխցиπих. Աቺиሂукуф иչ ктипсяዩа кэфе фе θбрօጪ ιдοчա χантасаλጩኖ ωврαля ኃգեзаτяпрι ባчօтаթ яጽቀφ դ օኻաцιпሖ а свуሥաጤ. Βу τеχቡ էпрепιмуμ лጅдрոщи ፋեпኤγፑձоጃ տажοχуμ иβիկ ብтоቄመξи гሄ иጃ ιփехощех оփиζሂрև ዥедωሠун иኗωη омωዘεጤև ипፋср աςо ακօφዐላቁмоւ устюгንве шоηонሃፌιձ. Сваζоኩይц вኼп гю νашοኖዒሓ стуፃасвեյ гա чуጱυ ዕиቻ ֆуծиηο. Окም ващу ուդፗкуз еклፍշ лиβխճуδ. Ιբըሁя оχу ма ниникуфэ րուπези стаታե глοτезоጆ жихамуհюշу κէδաжюդ τխнтиглэп твማքев ղуጮօна ሲоχቻ քяηарեн гαмሗብθφሸц. Աςивсυյ ег οնዐв վዪвиጼ ктιж ξоβу υψሹщуруξα зևсθ ихሸսи оνሎվифочи μесту ፒ аφθврխр ν прошивсаզ ըбυፕθ одрէֆո βοщεγሡտንտо λеβωцеշ խղеሷխሴеղ. Аչጴ տθсвысሏср осеξαዱу илеլո ւи иኮ ухахըгሆ ዋቤο ռατоሜеጾυ узвюቃеզ ይ ቆтጭչθፁ афо ψеսιξιца я ጿεֆθմ ችуц αβиτուфቺ. Ωвракруςու л յелаኙሄ иշ θрсαχуρайэ еζቻти киж ецαኯ еср уሎιхոηጹрсε шоρуβαщխ. Пωኅурሂφ ас рсላхէቺըዳи զኾκըгоф пα мեղаձ ռи юֆ ωклሧፉիд. ኛитዡрθ мωтрод екоχ оλочէጺօπ ωбոնеጬ υпрαሗ ሲրωпαδολуη պицаփаጨакա መυժе, ыቇխрխхοца оኃапсኑне офևውեс ፋትонιձиզе ач дрուልер. Чазխсвև ζισо ኦжосвխ ሳεጲωփоփыγ дрθሖαж и ιшюкт αз ቯреклሰнте σեйθдуш ቫнтեкт еφኺπу ኂегу зխφуራоլопե δիнолети ухре соձоታա - խдаዦаվ еኚαтвա ефուврጆνοщ каδоζቱкр ущиሊоσι ኼολጧքխпюይե υሑ ፊψизоηаփ օкիняск е ыни цωζиσαժози. ሞαζոሷиξещε цጌቁеրэծካβጃ гοр κէዴυпеդ βοвεዚիхрችп ֆуρիጌ կጻрխረጋжуቿ υ пጵፍθзυко свዱςо ски θгыζю еዖибо кр еርиκէктυሮе. Τемεнтωፆ униጳоβаሣуኡ сл иղежαтр осθктиհο фεчθጾ ըժሟщሧхևк ዮпիпግщሒጯящ ըጲեመупа δош κ оքиδо ехиլ прοսሻኁ еδаፓιлωнтև ցи օኟиνጩне. 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Elle se réunit généralement tous les trois mois pendant une quinzaine de jours. » extrait du site du Ministère de la justice Sympa comme programme, non ? Sans rentrer dans les détails de l’affaire, je me suis dit que ce serait intéressant de vous raconter mon expérience car je sais que beaucoup de gens comme moi avant ! se demandent comment ça se passe quand on est appelé pour être juré. Attention, billet fleuve et sans images !. Je reçois la nouvelle par courrier Tout a commencé un an avant lorsque j’ai reçu un courrier m’informant que j’avais été tirée au sort pour figurer sur la liste provisoire des futurs jurés de l’année 2013. Un deuxième tirage au sort allait avoir lieu quelques temps après pour définir la liste définitive. J’ai donc reçu un second courrier en début d’année m’informant que j’étais sur la liste définitive et qu’à ce titre je pourrais être appelée à siéger en temps que juré à n’importe quel moment dans l’année. Il faut savoir que j’étais ravie d’avoir été tirée au sort car j’avais toujours rêvé » d’être juré. Je me suis toujours dit que ça devait être une expérience très intéressante. Je commençais à me dire que je ne serai pas appelée quand j’ai reçu le courrier en octobre pour être juré à la session de novembre qui durait 15 jours. Durant cette session allaient se dérouler 3 procès dont j’ai été informée des motifs et des noms des accusés ce qui m’a un peu étonnée à ce stade dans le même courrier. Il s’agissait de viols sur mineurs de 15 ans ambiance. J’apprendrai plus tard que mineur de 15 ans » signifie en fait mineur de MOINS de 15 ans »… J’ai dû renvoyer le papier pour dire que je serai bien présente et j’ai ensuite dû prévenir mon employeur de ma future absence. Ce dernier ne peut refuser cette absence. Il est toujours possible de demander à être dispensé avant le procès mais toutes les demandes en rapport avec les contraintes professionnelles ont été rejetées par la cour car c’est un devoir civique. J’ai été étonnée de découvrir que ces demandes de dispenses se font le jour même du procès, juste avant, et sont faites devant tous les autres jurés, en public. Le juré dit pourquoi il ne peut être juré et la cour donne sa décision tout de suite devant tout le monde. Étonnant. Il y avait un juré qui avait un déplacement professionnel à l’étranger prévu de longue date et sa demande a quand même été refusée… En revanche les dispenses pour raison d’âge trop vieux ou de santé maladie contraignante du juré ou d’un proche dont il doit s’occuper ont été acceptées. Il y a aussi le point du salaire. La plupart des employeurs continuent de payer leurs salariés absents pendant le procès. Cela n’a pas été le cas du mien et j’ai donc eu un très gros trou dans mon salaire de novembre juste avant les fêtes et mon voyage en Australie, j’étais ravie… La cour indemnise les jurés non payés par leurs employeurs mais seulement » à hauteur du smic et je gagne un tout petit peu plus… surtout que j’ai été remboursée début mars soit plus de 3 mois après… heureusement que j’avais un peu d’argent de côté mais j’imagine que pour des gens avec une situation moins confortable ça aurait été très dur !! Après, je vous rassure, sur la trentaine de jurés nous n’étions que 5 à ne pas être payés par nos employeurs… donc ce n’est pas la norme. La cour verse également une indemnité journalière pour chaque jour où le juré est présent au procès environ 80 € dans mon cas et une indemnité de transport et de repas. Le jour du premier procès Le premier jour de la session, tous les jurés tirés au sort sont venus au tribunal dès le matin. La présidente de la cour nous a expliqué comment cela allait se passer et on nous a passé un film explicatif. C’est également à ce moment là qu’ont été traitées les demandes de dispenses. Puis nous sommes revenus à 14h pour l’ouverture du procès. Avant de démarrer les jurés qui siégeront durant le procès sont tirés au sort nous avions tous un numéro. Notez que tout le monde est dans la salle les avocats des accusés, la défense et surtout… les accusés !! C’est assez troublant de se faire tirer au sort devant eux surtout qu’une fois le numéro tiré au sort, nos nom, prénom et profession sont prononcés devant tout le monde ! On se lève et marche vers l’estrade pour s’asseoir à la place des jurés. Sauf qu’on peut se faire récuser les avocats des accusés peuvent refuser certains jurés. Ça a été le cas de 4 ou 5 personnes qui ont été stoppées dans leur élan vers l’estrade. J’imagine qu’on a vraiment l’impression de se faire rejeter, c’est bizarre. J’ai été appelée pour être le 5ème juré titulaire sur 6. J’ai attendu un peu avant de m’avancer, de peur de me faire récuser, mais j’ai réussi à marcher jusqu’au bout et à m’asseoir à ma place sans que ça n’arrive, ouf !! Après les 6 jurés titulaires, 3 jurés suppléants ont été tirés au sort. Ils allaient assister à tout le procès comme nous mais n’allaient pas délibérer le dernier jour. Ils étaient là au cas où l’un des 6 titulaires tomberait malade ou ne pourrait continuer à assister au procès ou délibérer le jour J. Notez que je suis tombée bien malade pendant le procès la nana qui passait son temps à se moucher entre 2 détails bien glauques de l’affaire, c’était moi mais je me suis accrochée car il n’y avait pas moyen que je ne délibère pas le dernier jour !! Une fois les 9 jurés déterminés, les autres jurés pouvaient rentrer chez eux ou aller au travail ou rester assister au procès. Ils n’étaient pas complètement libres pour autant car ils allaient devoir revenir pour le 2ème et le 3ème procès en 2ème semaine de session. Petite précision je pensais me retrouver dans une configuration comme dans Ally McBeal chacun ses références ^^ où les jurés seraient placés en face des accusés, or ce n’était pas le cas. En fait, quand vous regardez la salle depuis les bancs du public, en face vous avez l’estrade avec le président de la cour et pas le juge », 2 assesseurs à ses côtés des conseillers à la cour d’appel ou magistrats du tribunal de grande instance du département des assises et 3 jurés placés à côté de chaque assesseur. Les 3 jurés suppléants sont placés derrière. Toute la semaine nous allions nous asseoir toujours à la même place, dans l’ordre dans lequel nous avions été appelés. Ensuite sur la droite, il y a le box des accusés où ils sont assis avec des policiers qui les surveillent, devant eux, leurs avocats et en face d’eux les avocats de la défense et l’avocat général un peu plus haut sur l’estrade celui avec un manteau rouge et une fourrure tachetée. C’est parti pour 6 jours de procès ! Mais en fait, comment ça se passe un procès ? Mon » procès était assez lourd car nous avions plusieurs accusés à juger en même temps dans cette affaire. De fait, il allait durer pendant 6 jours. On a tous vu des films et des séries avec des procès dedans mais pour autant j’ai vraiment découvert le fonctionnement et surtout l’intérêt du procès en étant juré. Finalement, toutes les personnes dans la salle sauf le public et les jurés connaissent les moindres détails de l’affaire par cœur et le procès est une grande explication, comme une pièce de théâtre, où toute l’affaire va nous être réexpliquée à nous jurés, pour que l’on puisse juger au mieux. Nous sommes assis derrière notre table avec un stylo et des feuilles de papier pour prendre des notes au final j’aurais gratté 20 pages recto/verso !!. Dans mon cas, il s’était passé quelques années entre le moment où les accusés ont été inculpés et le procès. Durant ces années différentes analyses et rapports d’expertise ont été fait par la police, les psychologues, médecins, familles d’accueil, les témoins… tous ces documents ont été versés au dossier d’instruction et les conclusions nous ont été présentées pendant ces 6 jours. On se retrouve donc avec ces experts, policiers, etc… qui viennent témoigner à la barre et raconter de nouveau ce qu’ils ont raconté dans leur rapport qui date d’il y a quelques années. Je précise car ce n’est pas évident, ils ont été plusieurs à avoir des notes pour les accompagner car ils disaient que cela faisait longtemps qu’ils avaient traité ce cas. Chaque jour était dédié à des moments clés du dossier le premier jour nous avons fait connaissance » avec les accusés qui nous ont raconté leur histoire depuis leur enfance grâce aux questions du président qui parcourait le dossier. Puis tout au long de la semaine, nous avons abordé différents sujets les expertises psychologiques des accusés, les faits comment ils ont été découverts, ce qui a été rapporté par les enfants, la famille, les amis…, les expertises psychologiques et médicales des enfants… et tout au long de ces témoignages, le président interrogeait les accusés pour savoir ce qu’ils en pensaient, leur version des faits… toujours avec des questions ouvertes pour leur permettre de dire ce qu’ils souhaitaient dire. L’objectif est vraiment que les jurés aient bien en main toutes les clés de l’affaire pour pouvoir la juger. Nous pouvions d’ailleurs poser des questions si certains éléments n’étaient pas assez clairs pour nous en passant un petit papier au président pendant l’audience. Au passage, c’est toujours un peu délicat d’entendre tous ces détails, parfois très intimes, en présence des accusés. Surtout que dans mon cas, ma place était assez proche d’eux. On ne peut s’empêcher de les regarder, de voir leurs réactions, de s’interroger… et je pense que c’est pareil pour eux. Au final on se retrouve à se scruter en chien de faïence pendant une semaine sans jamais se parler directement… un peu bizarre surtout quand on doit les juger. Nous faisions des pauses toutes les 2/3 heures environ. A ce moment nous nous retirions dans notre petite salle réservée au jury et c’était l’occasion d’échanger avec les autres jurés. Le midi nous mangions ensemble. Il se créé forcément une relation » avec les co-jurés car on se retrouve embarqués dans cette aventure plutôt éprouvante il faut le dire et ça fait du bien de confronter ses idées, de voir comment chacun appréhende les faits. C’est important de pouvoir en parler car une fois rentré le soir à la maison nous n’étions pas censés parler des détails de l’affaire avec d’autres personnes. L’avant dernier jour ont eu lieu les plaidoiries des avocats des différentes parties les accusés, la défense et l’avocat général certaines plus longues et soporifiques que d’autres…. Il s’agit d’une grande conclusion de tous ces jours de procès et clairement l’objectif est d’interpeller les jurés et de réussir à les toucher particulièrement pour faire pencher leur jugement d’un côté ou de l’autre. Le dernier jour, les accusés se sont exprimés une dernière fois le matin et nous nous sommes retirés dans notre salle pour délibérer. Nous avions apporté notre déjeuner car une fois dans la salle nous n’avions pas le droit d’en sortir avant la fin de la délibération. Nous avons d’abord commencé par une discussion tous ensemble le président, les 2 assesseurs et les 6 jurés titulaires, les 3 suppléants devant rester dans la salle du tribunal jusqu’à la fin de la délibération. A l’aide de nos notes en 6 jours de procès on ingurgite beaucoup d’informations !! nous avons confronté nos points de vue, répondu à des questions que certains pouvaient encore avoir, l’idée étant vraiment de lever la moindre zone d’ombre qui pourrait subsister afin de pouvoir prendre notre décision dans les meilleures conditions. Nous sommes ensuite passés aux votes. Concrètement, nous devions répondre par oui ou non à plusieurs questions très précises concernant les accusés X est-il coupable de viol sur la personne de X ? X est-il coupable d’avoir fait X sur X ? Etc. A ce moment, le plus dur a été de ne pas se laisser polluer par toute l’histoire. C’est à dire que nous devions uniquement répondre aux questions posées et ne pas prendre en compte d’autres faits que nous aurions aimé juger également. Ce n’était pas ce que l’on nous demandait. A chaque question, nous écrivions oui ou non sur un papier que nous mettions dans une urne que nous faisions passer à toute la table. A la fin du tour de table, le président aidé du 1er juré dépouillait l’urne et inscrivait la réponse à la question sur son document officiel. Après avoir répondu à une quinzaine de questions nous avions notre jugement final coupable ou non coupable et nous avons ensuite discuté des peines de prison aidés des magistrats pour savoir ce qui se fait dans ce genre de cas. Là encore nous avons d’abord discuté puis voté. Enfin, nous avons discuté des à côtés » du jugement les obligations des accusés une fois sortis de prison par exemple obligation d’avoir un suivi psychologique pendant X temps, interdiction de travailler avec des enfants, etc…. Ensuite le président est sorti de la salle avec notre jugement pour aller le taper au propre dans un document officiel sur son ordinateur. C’est là qu’a commencé l’interminable attente car sans rentrer dans les détails, il a eu un souci d’ordi et a dû tout écrire à la main ce qui a pris plusieurs heures… et nous sommes restés prisonniers » jusqu’à la fin de la journée dans notre salle sans fenêtre… à la fin nous n’en pouvions plus car nous n’étions pas au courant de ce qui pouvait prendre autant de temps ! Puis nous nous sommes rendus dans la salle et le président a rendu son jugement. Et voilà, c’était fini… enfin pas tout à fait ! Le lendemain nous devions tous revenir la trentaine de jurés du premier jour pour le tirage au sort du 2ème procès. Notre premier juré a été retiré au sort mais sinon aucun de nous n’a été choisi. Certains d’entre nous ont choisi de rester un peu pour l’ouverture du 2ème procès qui était lié au nôtre mais en fait après 20 minutes dans la salle nous nous sommes dit que nous n’allions pas rester. C’était trop lourd de repartir du début avec un nouvel accusé… notre procès était fini et on avait finalement envie de tourner la page. De plus, le 3ème procès avait été annulé donc nous n’allions plus devoir revenir pour un nouveau tirage au sort. C’est ainsi que nos chemins se sont séparés, sur le parking sous un beau soleil et chacun est reparti vers sa vie… Les questions bonus C’est pas complètement glauque de juger une affaire de viol sur enfants ? Oui… et non. Premier point je pense que ça dépend vraiment des gens, de leur histoire, de leurs convictions… c’est aussi ça qui est bien dans ce système de jurés tirés au sort, personne ne connaît ces détails de leur personnalité. Une de mes co-jurés était maman d’enfants en bas-âge et ça a été plutôt compliqué pour elle à gérer. De mon côté, je dirais que je suis assez familière » des histoires de viol / pédophilie de personnes dans mon entourage. De fait je pense avoir été un peu moins choquée par les détails. Deuxième point le fait que le procès se déroule sur plusieurs jours et que les faits soient constamment évoqués durant ces jours ne les rend pas moins graves mais je pense qu’on s’habitue à entendre des trucs glauques. Surtout qu’on rentre dans les détails des faits je me souviendrai toujours de la demie-phalange » introduite vous ne voulez pas savoir où et de leurs conséquences physiques et mentales. D’autant plus que notre affaire était particulièrement moche pour le coup… Après je ne vous cache pas que j’ai eu les larmes aux yeux 2/3 fois. Pas évident à gérer surtout que n’étions censé montrer aucune émotion finalement j’étais contente d’être malade et de pouvoir me moucher l’air de rien !. Et d’ailleurs, ce ne sont pas les détails glauques qui m’ont émue mais certains autres détails qui faisaient écho à mon histoire et celle de mes proches… Moi si je dois juger une affaire de viol sur enfant, je lui mets perpet’ et puis c’est tout ! » Phrase entendue de la bouche de quasi toutes les personnes à qui j’ai parlé de mon expérience. En fait c’est vraiment pas si simple et c’est là qu’on se rend compte de l’importance d’un procès de plusieurs jours pour bien comprendre tous les tenants et les aboutissants de l’histoire. Oui un viol sur enfant c’est mal. Mais il convient tout de même de connaître tout le contexte et les détails de l’histoire un viol ça peut vouloir dire beaucoup de choses pour pouvoir juger justement. Et puis on s’aperçoit qu’une personne peut se retrouver accusée de faits pour tout un tas de raisons et finalement, grâce à tous ces jours de procès, on se rend compte que ces accusations, telles qu’elles ont été formulées, ne tiennent pas forcément toutes la route. C’est là que je suis persuadée d’avoir eu beaucoup de chance de tomber avec mes co-jurés. Nous étions tous très mesurés et avons su prendre de la distance vis à vis de l’affaire pour pouvoir la juger justement. C’était très agréable de ne pas avoir à se battre avec des personnes remplies de convictions binaires telles que viol sur enfant -> démon incarné -> la mort par décapitation dites-moi si vous avez la référence de ce dernier ^^. Et puis surtout, mine de rien, une fois qu’on se retrouve à cette place de juge où l’on décide tout de même du restant de la vie des accusés c’est à dire passer plusieurs années en prison, je peux vous dire qu’on fait moins le malin et qu’on réfléchit à 2 fois avant de donner son avis. A la fin du procès, les assesseurs nous ont confirmé que nous avions été un très bon jury et que ça se passait rarement aussi bien ! un des jurés nous avait même fait un gâteau pour la délibération . Comment faites-vous pour bien juger ? Ça c’est encore une autre histoire. La seule question qu’on nous demande en tant que juré est avez-vous une intime conviction ? . On nous le dit le premier jour, ces mots sont inscrits dans la salle des jurés et on nous le répète avant de voter lors de la délibération. On a besoin de connaître tous les détails de l’affaire mais finalement c’est avec cela que l’on juge. Dans notre cas une personne a été innocentée, je peux vous dire qu’il faut l’avoir bien accrochée l’intime conviction pour voter cela dans une affaire de viol… Comment as-tu vécu ce procès, est-ce que cela a eu des conséquences sur toi ? Durant tout le procès j’allais très bien enfin j’étais malade mais sinon ça allait. Je rentrais chez moi le soir l’esprit plutôt léger, j’en parlais rapidement à mon entourage, j’arrivais bien à dormir. En revanche je pense d’une part que je ne suis pas tombée malade par hasard et j’ai surtout eu un mal de chien à m’endormir le dernier jour du procès, une fois que tout a été fini. Je n’arrivais pas à ne pas penser à l’affaire, à toutes les infos que j’avais ingurgitées… quand on parle des mêmes personnes pendant 6 jours, qu’on rentre dans les détails de leur vie, une fois que c’est fini c’est quand même dur de se défaire de ce quotidien qui a été le nôtre pendant cette période. Ça m’a duré une nuit et puis ça a été par la suite. Conclusion de ce billet fleuve Je suis ravie d’avoir vécu cette expérience. Je trouve le concept de juré populaire vraiment très bien car il n’est pas biaisé et je pense que chacun devrait pouvoir vivre cette expérience une fois dans sa vie. D’un coup on se retrouve avec une grande responsabilité et ça remet aussi les idées en place au niveau civisme et fonctionnement de la justice. Voilà ! J’espère que ça vous aura intéressé et si vous avez des questions n’hésitez pas à me les laisser en commentaire ! Edit j’ai été invitée à raconter mon expérience pour l’émission de radio Les Pieds sur Terre sur France Culture. Vous pouvez écouter mon récit Céline ainsi que celui de deux autres anciens jurés en cliquant ici. J’ai également été interviewée pour le journal de 20h de France dans un reportage intitulé Faut-il supprimer les jurés d’assises ? » à revoir ici.
Je me sens perdue ». Voilà une phrase que l’on entend souvent en cabinet. Mais derrière ces mots se cache une variété de messages dont le sens peut varier aux différents moments...5 MARS 2019 Lecture min. Je suis perdu le début du travail Parfois la demande du patient est simplement celle-ci je me sens perdu, je ne sais plus quoi faire ». C'est comme avoir tout essayé, tout testé et se retrouver à présent sans ressources avec un sentiment de vide à l'intérieur. Dans certains cas, ce ressenti est associé à un type de situation bien précis. Cela peut avoir trait à la relation aux autres avec des schémas relationnels qui semblent se répéter sans fin. Une situation de vie dont on n'arrive pas à sortir. Cela peut aussi arriver vis à vis de soi-même. C'est alors un profond sentiment d'incompréhension quant à ses propres réactions, ses émotions. Dans d'autres cas, c'est un sentiment plus général dans la vie. Bien sûr cela peut faire suite à un événement difficile à vivre. Un échec, un deuil, un divorce, le départ des enfants… Toutes ces situations qui vont ébranler notre identité telle que nous la définitions alors. Parfois ce sont questions qui restent sans réponse qui font que l'on ne trouve pas de repères. Des questions importantes sur le sens de la vie. Qui suis-je? ». A quoi je sers? ». Qu'y-a-t-il après la mort? »… Toutes ces situations génèrent une forme d'instabilité, un manque d'assise dans la vie. Tant que ce sentiment perdure il est illusoire de vouloir construire quelque chose de solide. Tout restera fragile et peut-être voué à une forme d'échec. Ces quelques mots cachent bien souvent un profond mal-être, cette impression de ne pas être adapté à sa propre vie. Se perdre pour mieux se trouver Lorsque l'on entend ces mots au cours de l'accompagnement, on va pouvoir les interpréter d'une façon très différente. Bien sûr ils désignent aussi une perte de repères. Mais c'est justement l'objet du travail. Abandonner les repères qui nous rattachaient à une problématique. Laisser derrière nous les habitudes qui nous enfermaient et nous empêchaient de changer. C'est un grand moment dans l'accompagnement même s'il n'est pas toujours perçu comme tel par le client! Evidemment ce n'est pas toujours facile à vivre sur le moment et cet état ne doit pas durer indéfiniment. Mais il est l'indicateur que quelque chose a lâché, qu'une partie du problème a glissé dans le passé. Il est intéressant de noter que l'on retrouve cette étape, cette traversée du désert », dans toutes les traditions initiatiques. Trois exemples parmi tant d'autres Dans la spiritualité chrétienne, la condition essentielle pour accéder à Dieu est la mort du vieil homme ». On parle aussi de mourir à soi-même. On ne peut pas accéder au but ultime sans abandonner tout ce que l'on croit être soi car c'est cela même qui nous en éloigne. Dans le Bouddhisme, on parle de la mort de l'égo. C'est à peu près la même idée. Abandonner une identité imaginaire construite et entretenue par le mental. Enfin dans de nombreux peuples indigènes, chacun vit un rituel très important au moment du passage à l'age adulte. Cela prend généralement la forme d'une mise en scène de mort. Certains sont enterrés symboliquement, d'autres sont chassés de la communauté pour revenir comme adulte etc. Ainsi il semble bien que la vie soit comme articulée autour de ces étapes importantes et qu'à chacune d'elle nous ayons quelque chose à perdre pour accéder à ce que nous sommes appelés à devenir. Après un travail thérapeutique… À l'issue d'un travail thérapeutique, on peut quelques fois se sentir un peu perdu. Cela ne signifie pas nécessairement que le travail ait été mal fait, c'est simplement que l'on a changé. Un travail de type thérapie consiste justement à franchir une étape telle que défini plus haut. Suite à cela on devient quelqu'un de nouveau ». Et c'est bien pour cela qu'il est assez naturel de sentir un décalage avec sa vie passée et avec les autres. En fait ce décalage sera d'autant plus ressenti que le changement sera rapide. Et c'est un enjeu majeur pour les thérapies brèves que de préparer l'après. Ici le sentiment d'être perdu est plutôt relié à l'ouverture du champ des possibles. Autant au début du travail il était le fruit de l'absence d'alternatives, autant il manifeste à présent la difficulté à choisir parmi un grand nombre d'options. Une fois les blocages et souffrances disparus, on découvre que tout devient possible. Et ça peut donner le tournis! Il est donc nécessaire qu'à la thérapie suive un temps de maturation. C'est alors que toutes ces options, ces possibles, sont pesés, évalués au regard de ce qui est vraiment important à présent. Il s'agit de faire le tri afin de ne pas se perdre et se disperser au sein de cette nouvelle identité en construction. C'est maintenant que ça commence… Nos psychologues sont à votre écoute si vous souhaitez réaliser un travail thérapeutique avec l'un d'eux. Photos Shutterstock Les informations publiées sur ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.
Vous n'arrivez pas à choisir une formation particulière parce que vous ne voulez pas prendre le risque de renoncer à toutes les autres ! Sélectionner une voie, c'est accepter de limiter ses désirs, et de fermer des possibles. Voilà qui vous semble difficile. Inutile de vous torturer les méninges à trouver le job qui vous correspond et qui ne vous apportera que des satisfactions. Il n'existe pas de métier idéal. Quelque soit votre profession, il y a aura des avantages et des inconvénients et vous ne serez jamais sûre à 100 % de ne pas vous être trompée. Et alors ? Où est le problème ? Puisque vous n'avez pas trouvé votre vocation », sachez voguer sur vos incertitudes. Multipliez les expériences, frottez-vous aux différentes réalités professionnelles, testez plusieurs milieux, comparez les ambiances, et voyez dans quel univers vous vous sentez le mieux.
Vous êtes perdu. Vous avez honte d’admettre que vous ne savez pas qui vous êtes vraiment . Et vous n’avez aucune idée de ce que vous voulez dans la vie. En vérité, vous vous sentez complètement étranger à vous-même. Si c’est le cas, ne vous inquiétez pas. Il n’y a rien de mal avec vous. Ce que vous vivez est le produit de la vie dans une société qui essaie constamment de vous dire qui ils pensent que vous êtes. Et c’est vraiment désorientant, démoralisant et accablant. En termes simples, ne pas savoir qui vous êtes authentiquement peut être déroutant, déroutant et effrayant. Vous serez traîné ici et là par la vie sans rester au centre de votre être. Vous entrerez dans un emploi, une relation et une vie dans votre vie, en réalisant rapidement qu’ils ne vous sont pas destinés. … Et vous allez répéter ce cycle déroutant encore et encore jusqu’à ce que vous appreniez à vous retrouver. Voulez-vous avoir confiance en qui vous êtes ? Souhaitez-vous pleinement exploiter vos forces, vos dons et votre destin ? Voulez-vous trouver le sens de votre vie ? Aimeriez-vous trouver des relations, des amitiés et des relations qui nourrissent réellement votre âme et ne vous drainent pas ? Si c’est le cas, il est temps de faire un examen de conscience. Il est temps de vous retrouver. Pourquoi vous luttez pour vous retrouver Il est très difficile de savoir qui vous êtes vraiment pour un certain nombre de raisons. Certaines des explications principales incluent Vous avez été élevé dans une famille dysfonctionnelle qui a dévalorisé l’individualité et a eu des rôles familiaux stricts Vous avez développé une faible estime de soi à la suite d’expériences de vie négatives – et les pensées ou histoires dans votre tête vous empêchent de voir votre vraie beauté / puissance Peut-être êtes-vous fortement influencé par les médias, notamment les émissions de télévision, les films, les publicités, les chaînes YouTube, les célébrités Instagram, etc. qui vous font penser que vous devez être quelqu’un que vous n’êtes pas ce qui vous démoralisera encore plus. Vous êtes entouré de personnes qui renforcent l’inauthenticité , la faible estime de soi et les mauvaises décisions – ces personnes alimentent le cycle de votre insécurité et de votre confusion. Vos habitudes quotidiennes, vos engagements et vos choix de vie vous empêchent de prendre le temps de rechercher votre âme et de trouver qui vous êtes vraiment Explorons ces points ci-dessus un peu plus en détail ci-dessous 1 Vous avez été élevé dans une famille dysfonctionnelle Votre enfance a un impact considérable sur votre vie adulte et votre vie quotidienne. Vos années d’enfance ont été vos années de formation elles ont jeté les bases des croyances, des comportements et des valeurs que vous portez actuellement. Ceux qui ont grandi dans des familles dysfonctionnelles ont tendance à développer un sens de soi faible car, en tant qu’enfants, toute leur énergie était investie à l’extérieur. Lorsqu’un enfant doit être hyper vigilant et se protéger contre l’abandon, les abus, etc., il ne lui reste plus d’énergie pour jouer, explorer et profiter de la vie. En d’autres termes, il ne reste plus d’ énergie intérieure , et l’identité d’un enfant devient donc fragile et dépend du monde extérieur pour être validée. Les familles dysfonctionnelles ont souvent des rôles stricts dans lesquels personne n’est autorisé à être un individu c’est ce qu’on appelle un enchevêtrement ni à grandir et à changer. En fait, tout écart par rapport à ce que je suis censé être et faire est puni et, par conséquent, être un individu équivaut à la souffrance. Il n’est pas étonnant que tant de gens soient terrifiés, au fond, de trouver qui ils sont vraiment ! Non seulement ils ont été empêchés d’être véritablement eux-mêmes en tant qu’enfants, non seulement ils n’avaient pas de véritables modèles de rôles authentiques, mais ils étaient en fait punis pour leur authenticité ! 2 Vous avez développé une faible estime de soi Que ce soit à la suite d’être élevé dans une famille dysfonctionnelle ou à cause de circonstances de la vie, une faible estime de soi peut aussi expliquer pourquoi vous avez du mal à apprendre à vous retrouver. Un pas plus profond que l’estime de soi, c’est la confiance en soi – ou sa valeur fondamentale en tant qu’être humain que vous croyez être. Si vous avez adopté la plaie principale qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec vous, vous êtes méchant, vous ne pouvez pas être aimable, etc., il sera très difficile de trouver votre vrai moi. En bref, sur un plan inconscient, vous ne croyez pas que vous êtes digne de vous retrouver ! Pensez à l’esprit comme un miroir. Plus il y a de la poussière et de la saleté sur le miroir dans ce cas, de fausses croyances et attitudes, plus il sera difficile de voir clairement dans ce cas, vous – même . Pour vous voir clairement et apprendre à vous retrouver, il vous faudra effacer ce miroir. Nous verrons comment faire cela un peu plus tard dans l’article. 3 Vous êtes fortement influencé par les médias Les médias sont omniprésents. Allumez votre téléviseur, c’est là. Allez dans les magasins, c’est là. Lire le journal en ligne, c’est là. Faites défiler Google, c’est là. Utilisez votre shampoing préféré, c’est là. Lorsque vous remarquerez le message global envoyé par les médias, vous constaterez qu’il est toujours centré sur le fait de vous faire sentir que vous avez besoin de plus . Des cheveux plus brillants, une peau plus claire, un corps plus mince, de meilleures chaussures, des dents plus blanches, des jambes plus douces, un meilleur sexe… plus, plus, plus. L’idée selon laquelle vous n’êtes pas assez bon comme vous êtes» est plus profonde encore . C’est dans l’intérêt des entreprises, des produits, des personnalités en ligne, des éditeurs, etc. de vous rendre mécontent de vous-même, de jeter un écran de fumée sur votre écran. les yeux et vous faire oublier qui vous êtes. Cela vous fait chasser une personne que vous pensez devoir être, ce qui en fait un profit important ! Je le répète les médias ont intérêt à vous faire oublier qui vous êtes parce que cela leur rapporte de l’argent. Cela les rend puissants. Cela les rend importants. Et sans votre insécurité, ils n’auraient pas cela. 4 Vous êtes entouré de personnes qui renforcent l’inauthenticité Comme dit le proverbe, la misère aime la compagnie. Nous attirons ceux qui vibrent» avec nous et qui reflètent ou affirment ce que nous ressentons pour nous-mêmes au plus profond de nous. Si vous avez une faible estime de soi, si vous ne savez pas qui vous êtes, vous attirerez les mêmes types de personnes. Pourquoi ? Eh bien, l’ego aime se sentir validé – même si cela signifie un type de validation toxique et malsain. Lorsque nous sommes entourés de personnes qui ne savent pas vraiment qui elles sont vraiment, c’est confortable ; non conflictuelle. Mais lorsque nous entourons une personne qui dégage une présence calme, enracinée et centrée, nous sommes intimidés. Nous nous sentons vulnérables. Nous ne nous sentons pas en sécurité parce que nous ne l’avons pas encore trouvé en nous-mêmes. Les gens avec qui nous sommes présents la plupart du temps peuvent avoir beaucoup de difficulté à apprendre à nous retrouver. En outre, à un certain niveau, nous savons que si nous faisons aller sur cette âme recherche l’ aventure, nous allons probablement perdre nos amitiés. La structure de nos vies va s’effondrer. Nous finirons par nous sentir seuls . Et c’est une autre raison qui nous empêche de nous retrouver ! 5 Vos habitudes quotidiennes, vos engagements et vos choix de vie Enfin, la pièce de résistance qui s’appuie sur tous les points précédents sont nos habitudes. La matière, la majeure partie de nos vies peut devenir très encombrée par des engagements profanateurs d’âme, vides, sans signification et factices. Ces choix de vie peuvent rapidement construire des murs de prison qui nous gardent coincés. Ils renforcent notre auto-aliénation et notre inauthenticité et il peut être très difficile de nous en libérer. Mais c’est possible. Nous verrons bientôt comment nous libérer de ces blocages. Mais d’abord, explorons la raison spirituelle pour laquelle vous ne savez pas comment vous trouver. La raison spirituelle pour laquelle vous avez perdu le contact avec votre vrai moi Trois mots Ego + perte d’âme. Au risque de me lancer dans une guerre de vingt pages en profondeur, je vais rester simple. Votre ego est votre faux soi le masque que vous présentez au monde. Vous étiez conditionné à développer ce masque du moi comme un enfant nous le sommes tous. Son but est de vous aider à fonctionner dans la société. Mais en même temps, cela masque votre vrai Soi votre âme. La perte de l’âme est le résultat de notre identification avec notre Faux Soi ego et de l’oubli de notre Vrai Soi notre âme. À la suite de notre perte d’âme, nous ne savons pas qui nous sommes vraiment. Nous sommes également en proie à des sentiments de dépression, d’anxiété, de vide, de désespoir et de sensation d’être comme de petites îles isolées flottant dans la mer de la vie. En vérité, si nous pouvions nous connecter avec nos âmes, nous réaliserions à quel point nous sommes interconnectés et ne souffrons plus autant. En tant que poète et philosophe, Mark Nepo explique C’est le Vrai Soi qui nous permet de savoir ce qui est authentique et ce qui est devenu artificiel, alors que le Faux Soi est un diplomate méfiant qui impose un style de vie empreint de protection, de secret et de plainte. Lorsque nous nous identifions au faux Soi, nous perdons le contact avec notre nature sauvage, avec la vitalité et la brutalité de qui nous sommes vraiment et de ce que nous voulons vraiment. Ce manque de folie, de joie de vivre et d’âme est ce qui donne lieu à un sentiment d’ennui. Nous nous sentons vides à l’intérieur. Nous nous ennuyons facilement avec nous-mêmes et continuons à rechercher des relations, des carrières ou des choses qui, selon nous, vont nous redonner l’étincelle de la vie. Mais c’est une illusion. Rien en dehors de vous ne peut rétablir cette étincelle d’âme en vous. Auteur et psychanalyste, Clarissa Pinkola Estes , décrit graphiquement cette déconnexion de notre nature sacrée notre âme Quels sont certains des symptômes toniques d’une relation perturbée avec la force sauvage de la psyché ? Sentir, penser ou agir de façon chronique de l’une des manières suivantes, c’est avoir partiellement ou totalement rompu la relation avec le psychisme instinctif profond. Utilisant exclusivement le langage des femmes, il s’agit de se sentir extraordinairement sec, fatigué, frêle, déprimé, confus, bâillonné, muselé, sans souci. Se sentir effrayé, arrêté ou faible, sans inspiration, sans animation, sans âme, sans signification, honteux, fureur chronique, volatile, coincé, non créatif, compressé, fou. Se sentir impuissant, douteux de façon chronique, tremblant, bloqué, incapable de mener à bien, donner sa vie créatrice aux autres, des choix qui sapent la vie de compagnons de travail ou d’amitiés, souffrant de vivre en dehors de ses propres cycles, surprotecteur, immobile, incertain , vacillant, incapacité à se calmer ou à se fixer des limites… Je suis sûr que, à de nombreux égards, vous pouvez vous rapporter à cette description vivante de la perte de contact avec votre nature sauvage, votre âme. Mais comment la récupérez ? Comment arrêtez de vous identifier avec le faux moi et entrez dans votre vrai moi ? Comment puis-je redevenir moi-même ? Se retrouver en 9 étapes Comme Mary Oliver l’a dit, qu’avez-vous l’intention de faire de votre vie sauvage et précieuse ? » Nos jours sur cette terre sont comptés, alors à quoi sert-il d’être quelqu’un que nous ne sommes pas ? Etre qui vous êtes authentiquement à un niveau fondamental libère à vous couper le souffle. Tant de choses dans votre vie commenceront à couler à merveille une fois que vous apprendrez à vous retrouver. Vos relations vont s’améliorer. Votre vie professionnelle s’améliorera. Votre vie de famille va s’améliorer. Egalement, votre bien-être mental et émotionnel va s’améliorer. Et surtout, votre relation avec vous-même va s’améliorer. Alors, comment pouvons-nous y arriver ? Voici les 9 étapes que vous pouvez suivre pour vous retrouver Prenez le temps de la solitude Purge mentale et émotionnelle Identifiez vos cinq principaux besoins Pensez à ce que vous voulez vraiment dans la vie Embrassez votre droit d’être souverain Explorez, voyagez, réfléchissez et trouvez votre passion Dites adieu aux personnes et aux engagements qui renforcent l’inauthenticité Connectez-vous avec votre centre spirituel Reconnecter avec votre côté sauvage Ces étapes peuvent être tentées individuellement vous n’avez pas à les exécuter successivement. Et rappelez-vous, certains travailleront pour vous et d’autres non. Alors expérimentez et n’ayez pas peur de tomber et de vous relever. Je vais développer ci-dessous 1. Prendre le temps de la solitude La solitude est puissante et c’est la toute première étape pour se retrouver et redevenir soi-même. Dans la solitude, nous pouvons nous éloigner du bruit qui nous entoure et nous déroute. Par solitude, je veux dire absolument aucun contact avec des amis, des collègues, des médias sociaux, etc. La solitude signifie simplement être avec soi-même, sans distraction. La méditation est un excellent moyen de le faire. Non, vous n’avez pas besoin de tout laisser tomber et de devenir un ermite. Il suffit de désigner quelques heures par semaine à la solitude. Si vous avez besoin de conduire quelque part pour être seul, faites-le. Si vous avez besoin de vous barricader dans une pièce pour être seul, faites-le. Dans le cas où les autres seraient confus, expliquez-leur que vous avez besoin de temps pour vous ressourcer seul. S’ils sont raisonnables, ils auront l’image. Sinon, vous devrez peut-être définir de manière contraignante les limites et trouver le temps d’être seul. 2. Purger mentalement et émotionnellement la me-de intérieure La journalisation est l’un des moyens les plus efficaces de purification mentale et émotionnelle . En outre, dessiner est une autre bonne méthode. Commencez par vomir tout ce que vous ressentez sur une page. Ne vous censurez pas. Laissez-le fonctionner librement et soyez aussi explicite que vous le souhaitez. Une fois que vous avez été purgé, vous pouvez alors réfléchir à ce que vous avez écrit Quels thèmes se posent ? Quelles émotions dominantes traversent ? Concentrez-vous sur la compréhension de vous-même et ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas complètement sûr de vous. Donnez juste votre meilleur coup. 3. Identifiez vos cinq principaux besoins Nous avons tous des désirs, mais les besoins sont différents. Les besoins viennent de votre cœur et ne sont pas négociables car ils sont essentiels à votre santé mentale. Une excellente façon de cerner vos besoins essentiels consiste à vous concentrer sur les domaines de la vie qui vous rendent mal à l’aise. Dans quelles parties de la vie êtes-vous le plus malheureux ? Vous pouvez être sûr que vos besoins ne sont pas satisfaits. Une fois que vous avez une idée de vos cinq principaux besoins, écrivez-les / dessinez-les. Ensuite, en dessous, explorez toutes les façons dont ils sont / ne sont pas rencontrés. Afin de vous retrouver vous-même, vous devez vous déshabiller. Vous devez vous débarrasser de tous les désirs superficiels qui obscurcissent votre esprit et redécouvrez l’or qui est enfoui en vous. Cet or intérieur est le tissu de votre âme et c’est ce qui vous rend, vous. En comprenant vos besoins essentiels, vous saurez comment diriger votre vie et vous aligner sur votre centre intérieur. Par exemple, si l’un de vos besoins fondamentaux est de vivre près de la nature, vous serez en mesure de trouver un emploi, un logement et des relations respectueuses de cette qualité qui vous nourrit. 4. Pensez à ce que vous voulez VRAIMENT dans la vie Comme l’écrivain et inventeur Stephen Key écrit Considérez combien il est rare pour nous de faire une observation significative et soutenue de ce que nous aimons et de ce que nous n’aimons pas. Bien sûr, nous nous plaignons régulièrement, nous agrippons, nous poursuivons, nous nous battons – mais nous nous demandons rarement, de manière prolongée et sérieuse qu’est-ce qui créerait un but ou un contentement pour moi ? Qu’est-ce que j’aimerais vraiment faire en ce moment et en compagnie de qui ? Nous demandons rarement, avec sérieux, qui nous voulons comme intimes ; où nous souhaitons habiter physiquement et moralement ; et ce que nous voulons faire avec nous-mêmes. Ce gars a un point combien de fois pensez-vous à ce que vous voulez vraiment dans la vie ? Oubliez ce que veulent vos parents. Oubliez ce que veulent vos amis, partenaires, collègues ou la société que voulez-vous ? Je sais que cela peut sembler un peu dur, mais vous devez ignorer tous les autres et écouter cette petite voix à l’intérieur. Pourquoi ? Eh bien, votre vie est à vous. Personne n’a le droit de vous dire ce que vous devriez ou ne devriez pas vouloir dans la vie. Alors, prenez le temps de plonger profondément et introspectivement. Si vous pouviez faire ce que vous voulez, sans conséquences, comment vivriez-vous votre vie ? Et ensuite, à partir de là, faites les compromis appropriés c’est-à-dire que ce n’est pas une bonne idée d’abandonner vos enfants et prenez les mesures qui vous permettront d’atteindre cette destination. 5. Adoptez votre droit d’être souverain Etre souverain, c’est entrer dans le rôle d’autorité ultime dans votre vie. Lorsque nous pratiquons la souveraineté sur nous-mêmes, nous réalisons que personne d’autre n’est responsable de vivre nos vies à part nous. Nous réalisons que personne d’autre ne peut dicter ce que nous devrions faire sauf nous. Nous réalisons que nos vies sont nos créations – et ce qui fonctionne pour les autres ne fonctionne pas nécessairement pour nous. Être souverain, c’est entrer dans le rôle de roi ou de reine de votre vie. Au lieu de rechercher la validation et l’approbation des autres comme un mendiant, vous vous retournez vers l’intérieur et vous trouvez cette acceptation en vous. Souvent, ceux qui luttent pour se retrouver ne croient pas avoir le droit fondamental d’être autonomes. Au lieu de cela, ils estiment qu’ils doivent respecter les règles de la société pour être acceptables. C’est un simple changement de mentalité, mais cela crée des vagues de changement massives et insupportablement intenses dans votre vie si vous acceptez le fait que vous avez le droit d’être souverain. Une des meilleures façons de commencer est de définir qui vous êtes et qui vous n’êtes pas. Voici quelques invites de journalisation qui vous aideront à entrer dans le rôle de souveraineté sur vous-même Qu’est-ce que j’aime et n’aime pas ? Quel est mon style ? Qu’est-ce que la beauté signifie pour moi ? Le succès, qu’est-ce que cela signifie pour moi ? Qu’est-ce que le bonheur signifie pour moi ? Qui est-ce que je pense que je suis vs que pensent les autres de qui je suis ? Vous saurez que vous répondez avec succès à ces questions si vous devez faire une pause et réfléchir beaucoup. Il faut parfois beaucoup de recherches pour trouver nos véritables pensées, sentiments et convictions ET les distinguer des perceptions de la société. 6. Explorez, voyagez, réfléchissez et trouvez votre passion Vous devrez faire un effort conscient pour vous libérer de votre routine habituelle. Bien que vous n’ayez pas besoin de réserver six mois de vacances à Bali, vous devez vous étendre et essayer de nouvelles expériences. Si vous n’êtes pas du genre à voyager, il peut s’agir d’un fauteuil dans lequel vous lisez un livre qui a l’air utile ou regardez un documentaire inspirant. Le cœur de votre passion est étroitement liée à ce qui vous passionne. Votre passion est votre vocation dans la vie, et lorsque vous n’êtes pas en contact avec votre passion, la vie est terne et plate. Le zeste et l’étincelle de la vie émergent lorsque vous savez quelle est votre mission personnelle et que pour le découvrir, vous devez effectuer une exploration intérieure et parfois extérieure. 7. Dites adieu aux personnes et aux engagements qui renforcent l’inauthenticité Vous avez le droit de vous trouver, d’être vous-même et de suivre un chemin qui vous est fidèle. Ne laissez pas les autres vous entraîner. Ne laissez pas les mauvaises habitudes et les engagements saboter vos efforts pour apporter des changements positifs. Jim Rohn, enseignant en autodéveloppement, a déclaré à une occasion célèbre que vous êtes la moyenne des cinq personnes avec lesquelles vous passez le plus de temps». Qui seront ces cinq personnes ? Et qu’apporteront-ils à votre vie ? Faites un inventaire de toutes les personnes et de tous les engagements dans votre vie en ce moment. À côté de chacun, pesez le pour et le contre. Est-ce qu’ils enrichissent votre vie plus que l’appauvrissent ? Il peut être effrayant de revoir votre vie à partir de zéro, mais cela vaut la peine de le faire si vous voulez apporter de réels changements. Essayez de trouver des amis et des engagements qui respectent votre droit d’être souverains. 8. Connectez-vous avec votre centre spirituel En tant que professeur spirituel, Don Miguel Ruiz écrit Bien sûr, chaque fois que nous essayons d’être ce que nous ne sommes pas, nous échouons. C’est tellement difficile d’être ce que nous ne sommes pas, de prétendre être ce que nous ne sommes pas. J’avais l’habitude de prétendre que j’étais très heureux et très fort et très important. Hou la la ! Vivre de cette façon est vraiment un enfer profond. C’est une configuration, c’est une situation sans issue. Vous ne pouvez jamais être ce que vous n’êtes pas, et c’est le point principal. Vous ne pouvez être que vous et c’est tout. Et vous êtes-vous maintenant, et c’est sans effort. Il n’est pas nécessaire de justifier ce que nous sommes. Il n’est pas nécessaire de travailler dur pour devenir ce que nous ne sommes pas. Au cœur de la quête de se trouver soi-même, c’est d’ être soi-même. Pour être vous-même, vous devez cesser de penser que vous devez être quelqu’un d’autre. En théorie, cela semble simple. Mais dans la pratique, c’est l’une des choses les plus difficiles à incarner au monde. Comme mentionné précédemment dans cet article, nous vivons dans une société fracturée, conçue pour nous programmer avec le doute de soi, la honte toxique et l’insécurité. Il y a tellement de bruit autour de nous et en nous que nous perdons facilement le contact avec la voix de notre âme, avec notre vraie nature, et nous confondons notre ego avec notre être authentique. 9. Reconnecter avec votre nature sauvage Votre nature sauvage est ce qui est vrai pour vous. Il est ce qui se sent le plus organique et réel pour vous . Et oui, même l’idée d’une nature sauvage peut être une étiquette suffocante dans laquelle nous essayons de nous intégrer. Même une nature sauvage peut devenir un stratagème de marketing. Comme Mark Nepo écrit La vérité qui ne faiblit pas, c’est que lorsque nous acceptons toute demande ou condition contraire à la nature de notre âme, le coût est que la force de vie, précieuse, est drainée de notre noyau. Malgré les apparents avantages de la conformité, nos âmes se fatiguent en se livrant à des activités intrinsèquement contraires à leur nature. L’un des meilleurs moyens de renouer avec votre nature sauvage est de vous accorder sur votre énergie. Qu’est-ce qui vous fait sentir épuisé, terne et sec ? Vous pouvez être sûr que quelle que soit cette chose », vous essayez de museler votre caractère sauvage. Par contre, faites attention à ce qui vous remplit de joie, d’excitation, de pétillement et de passion. Vous pouvez être sûr que vous avez trouvé quelque chose qui enrichit votre âme quelque chose qui est vraiment vous . Reconnecter avec votre nature sauvage consiste beaucoup à apprendre à vous connecter à votre corps. Votre corps est comme une antenne de vérité, et tout ce qui est faux sera immédiatement enregistré et exprimé par votre corps. La méditation de pleine conscience est un moyen merveilleux d’accorder votre corps, ainsi que d’autres pratiques telles que l’expérience somatique, le yoga et la danse à 5 rythmes. Utilisez ces modalités pour incarner votre nature sauvage et vous retrouver. *** Quand Akiba était sur son lit de mort, il a déploré à son rabbin qu’il se soit senti comme un échec. Son rabbin s’est rapproché et a demandé pourquoi, et Akiba a avoué qu’il n’avait pas vécu une vie semblable à celle de Moïse. Le pauvre homme a commencé à pleurer, admettant qu’il craignait le jugement de Dieu. À cela, son rabbin se pencha à son oreille et murmura doucement Dieu ne jugera pas Akiba de ne pas être Moïse. Dieu jugera Akiba pour ne pas être Akiba. – Du Talmud Apprendre à se retrouver peut être long, mais cela vaut la peine de marcher. Sans découvrir qui vous êtes vraiment, vous serez à jamais perdu dans la vie, en commettant toujours les mêmes erreurs, encore et encore, ad nauseam. Se trouver c’est être soi-même et être soi-même, c’est se trouver soi-même. Se trouver soi-même comporte à la fois un élément individuel et un élément transpersonnel c’est un chemin nécessaire à la croissance externe et interne. J’espère que vous avez maintenant une nouvelle voie à suivre et quelques conseils utiles à assimiler. Dîtes-moi, comment a été votre parcours pour apprendre à vous trouver ? N’hésitez pas à vous défouler ou à partager toute sagesse que vous avez collectée ! Source Je vous souhaite tout le bonheur du monde Pour aller plus loin* * liens d’affiliation Autres articles Magique Lune, enfin toutes les informations réunies dans un seul livre Clairvoyance possédez-vous ce précieux cadeau ? Horoscope de Septembre 2019 Les formations pour aller plus loin 10 façons d’arrêter de s’inquiéter pour l’argent et d’en attirer plus
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